DJ's
Fey Arts 2019
Des DJs de haut vol ont pris les platines cette année pour une programmation variée et innovante proposée par Tarrou et plaçant Feÿ à l’avant-garde des musiques électroniques contemporaines.
L’ambiance était futuriste et syncopée pour la soirée d’ouverture du vendredi soir dans la tente d’Almost Studio, transformée en club pour l’occasion. La DJ berlinoise Cerulean a ouvert la danse avec un set moderne orienté breaks, avant de laisser les platines à Huerco S, figure de proue de la musique club expérimentale nord-américaine, qui a jonglé entre tempos et influences, allant du reggaeton à l’electro en passant par les frontières de la house et de la techno. DJ Fart in the Club, coréenne basée à Berlin et figure montante de la scène club underground, a fini par faire régner un esprit rave avec une sélection de morceaux évoquant l’innocence de la musique électronique des années 90. En closing, Kohwi a poussé l’esprit syncopé avec des sons reggaeton et dubstep.
Fourteen diverse and cutting-edge artists took over the decks this year for an innovative program of DJing curated by Tarrou that places Feÿ at the forefront of the contemporary electronic music scene.
The vibe on the opening night was futuristic and syncopated, and the château’s tent — built by the architects of Almost Studio — was turned into a club space. Cerulean from Berlin opened the festivities with a modern set focused on breaks, before handing over the decks to Huerco S, a pioneer of North America’s experimental club scene. Juggling between tempos and influences, he shifted from reggaeton to electro through house and techno. Korean-born DJ Fart in the Club, a rising star of the underground club scene, brought a rave spirit to the later part of the night with a track selection evoking the innocence of ’90s electronic music. To close things out, Kohwi pushed the syncopated spirit with dubstep and reggaeton.
DJ area at night @Sarkis_Torossian
©Sarkis_Torossian
Ce sont les rythmes four to the floor qui ont prévalu durant la plus grande partie de la soirée du samedi. En warm up, Tarrou est passé d’une electro atmosphérique à une house instrumentale, laissant ensuite la place au mystérieux PLO Man, co-fondateur du label culte Acting Press, pour un set de trois heures 100% vinyles traversant 30 ans de house et de techno. La soirée a pris un tournant psychédélique quand uon, également connu sous le nom de Special Guest DJ, a pris les platines : après une heure de sons rave à l’énergie furieuse, il s’est engagé sur une voie de “musique sexuelle de qualité”. Bras en l’air, mouvements de hanches : ses slow jams tournant aux alentours de 100 bpm ont insufflé au dancefloor un érotisme rare.
Four-to-the-floor rhythms predominated during the longest parts of Saturday night. For his warm-up set, Tarrou went from atmospheric electro to instrumental house. Headlining the night, PLO Man, the co-founder of cult label Acting Press, played a three-hour vinyl-only set exploring 30 years of house and techno. The night took a psychedelic turn when uon, also known as Special Guest DJ, took over the decks: after an hour of high-energy rave music, he drifted off to what can only be described as quality sexual music. Hands up in the air, slow hip movements: his slow jams brought a rare eroticism to the dancefloor.
Tarrou ©Vincent_Rola
Un esprit selector a prédominé en journée samedi et dimanche, explorant les territoires bizarroïdes de genres musicaux accessibles. Sous les grands chênes, les festivaliers ont pris leur petit-déjeuner sur les ondes de Rahim, Mykonos et Danse-Toujours, du collectif parisien Bruits de la Passion, et leur déjeuner du samedi sur une sélection brésilienne de Kohwi. Le dimanche, Stella Zekri et Hadj Sameer ont enchaîné des sets dominés par la musique caribéenne, la soul, la disco, le funk et la vocal house.
Mellow vibes ruled during the daytime on Saturday and Sunday as DJs explored the weirder areas of more popular styles. Under the château’s 400-year-old pyramid oaks, Rahim, Mykonos, and Danse-Toujours from the hedonistic Parisian crew Bruits de la Passion played to festival-goers at breakfast, while Kohwi offered a Brazilian selection at lunchtime. On Sunday, Stella Zekri and Hadj Sameer drew from Caribbean music, soul, disco, funk, and vocal house.
Mykonos @Katia_Benhaim
Danse-Toujours @Katia_Benhaim
C’est au pressoir que la soirée de clôture a eu lieu dimanche soir. Après des sets de house et d’ambient évocateurs et tout en retenue de Nathan Melja et de Central, qui a joué deux heures de musique produite à Århus, au Danemark, le festival s’est terminé sur une explosion de musique club déconstruite quand Maoupa Mazzocchetti et Mika Oki, invités pour un set secret, ont joué back to back pendant trois heures à 160 bpm, à grands renforts de néons, lampe frontales et strobe machine.
The closing night at the château’s historic wine press began with evocative and restrained ambient and house sets from Nathan Melja and Central, who played two hours of music exclusively produced in Aarhus, Denmark. But it ended with an explosion of deconstructed club music from Maoupa Mazzocchetti and Mika Oki, who beamed headlamps and strobes in a haze of smoke for a three-hour back-to-back set at 160 bpm.